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Il nous faudra 1120 miles et dix jours pour joindre « Le Marin » à Panama. La traversée se déroule par toute sorte de temps, et je me rappelle d’une nuit ou nous
enchaînions les « surfs » sous la lune… un certain goût de liberté… Nous passons malheureusement les derniers jours au moteur, sur une mer d’huile. Notre arrivée à Colon est pénible,
nous avons un fort courant de face, et peinons à avancer.
Comme nous parlons toujours très mal anglais, nous ne nous annonçons pas à l’entrée du port de Colon, et allons tranquillement et sans problèmes nous mettre au mouillage réservé
aux bateaux de plaisance.
Il y a à Colon de nombreux supermarchés, la possibilité de faire du fuel à bon prix et de remplir n’importe quelle sorte de bouteille de gaz.
Nous ne nous sommes pas arrêté à Panama City.
Si c’était à refaire…
Je n’hésiterais pas à me déplacer en ville de Colon. Il ne faut jamais croire les on-dit, et il suffit souvent d’être raisonnable pour que tout ce passe bien. (Raisonnable :
pas d’attitudes provocantes ou inconscientes, pas d’habits trop courts ou provocants, pas d’objets de valeur sur soit, voir pas de sacs…)
Nous reprendrions sans hésiter un aide pour les formalités. C’est bien peu cher payé pour un service efficace.
Nous nous arrêterions quelques jours à Panama City pour y acheter des vêtements et des t-shirts solaires. Des amis y ont aussi acheté des planches de surf, un guindeau… bref, il
doit y avoir de quoi ! Attention, le mouillage de Flamingo Bay est rouleur et de mauvaise tenue. La marina quand à elle est hors de prix.
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