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Nous quittons la Nouvelle-Zélande mi-mai pour nous rendre en Nouvelle-Calédonie. La traversée se déroule sans problème, avec une bonne météo. Nous enlevons des couches au fur et à
mesure que nous nous rapprochons de la Nouvelle-Calédonie. Il faut dire que sans chauffage, nous avons eu bien froid les dernières semaines en Nouvelle-Zélande.
Nous arrivons de nuit à Port Moselle, sans problème non plus, le balisage étant excellent.
La douane et la quarantaine sont franchement folkloriques. La marina de Port Moselle nous offre une première nuit au ponton. C’est bien agréable. Tout près de la marina se trouve
le magnifique marché de Nouméa. On y trouve de tout, il est très beau à voir. On trouve ici tous les produits français, et nous en profitons pour refaire un plein de conserves
« spéciales ». Si on mouille dans la Baie de l’Orphelinat, il est possible de faire ses courses au Casino, en passant par le Yacht Club. Il y a aussi plusieurs Leader Price en ville,
mais il faut prendre le bus ou le taxi. La vie est chère en Nouvelle-Calédonie, internet y est hors de prix (celle du yacht club est la moins chère que j’aie trouvé, mais il n’est pas possible de
brancher une clé usb), les transports et la marina se paient au prix fort également. Mais c’est une des dernière possibilité de refaire sa cave, ensuite, le vin rouge se fait rare ! En
dehors de Nouméa, il devient difficile de faire ses courses. Nous n’avons rien trouvé dans le lagon sud. Il y a un petit marché à Vao, les mercredis et samedis matin. Mais il n’y a vraiment pas
grand chose, et il faut y aller à pied ou en stop depuis Kuto, c’est assez loin. A Kuto, il y a une épicerie minuscule et une boulangerie. En dessus de Nouméa, Lagon ouest, nous n’avons pas
cherché à faire des courses, mais ça a l’air difficile aussi.
Il y a plusieurs Shipchandler, notamment à Nouville. Nous avons mouillé devant Nouville et à la Baie de l’Orphelinat. Nouméa est une ville agréable à vivre, mêlant culture
française et tropicale.
Si c’était à refaire…
Nous prendrions plus de temps et nous ferions le tour de l’île. Ou alors, nous louerions une voiture pour visiter l’intérieur des terres.
Nous achèterions un peu plus de vin… et nous le boirions moins vite !
Je m’intéresserait à l’avance des possibilités de travail sur place.
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